Les Iles Sanguinaires sont un petit archipel posté devant la Baie d’Ajaccio. Il est face aux vents dominants et reçoit la houle de la haute mer. Sans arrêt, dans un mouvement lent de va et vient, les vagues arrivent sur les grèves et les récifs de porphyre rouge. Elles ne cessent de couvrir et découvrir... Lire la Suite →
Saint Sébastien au Luberon
Quand vous entrez dans l’église Saint Martin d’Ansouis, vous voyez devant vous l’autel de Saint Sébastien[1]. Il est surmonté d’un grand tableau représentant le saint, entouré de colonnes torsadées, imitées du baldaquin de Saint Pierre de Rome. Le tableau montre la représentation classique du saint à l’époque baroque. Il est moitié nu, attaché à un... Lire la Suite →
La seconde poétique
Suppose le monde ordonné à ton gré. Et puis après ? Suppose achevé la lecture de la lettre. Et puis après ? Suppose que tu as vécu cent ans selon les désirs de ton cœur. Suppose que tu vives cent ans encore. Et puis après ? Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
Notre univers est une tonnelle de roses. Nos visiteurs sont les papillons. Nos musiciens sont les rossignols. Quand il n’y a plus ni roses, ni feuilles, les étoiles sont mes roses et ta chevelure est ma forêt. Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
Dans les monastères, les synagogues et les mosquées se réfugient les faibles que l’Enfer épouvante. L’homme qui connaît la grandeur d’Allah ne sème pas dans son cœur les mauvaises graines de la terreur et de l’imploration. Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
Comme la Roue ne tourne pas selon les désirs du sage, Qu’importe que tu comptes sept ou huit cieux, Puisqu’il faut mourir et quitter ces rêves, qu’importe que les vers au tombeau ou les loups dans la campagne dévorent ton cadavre. Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
Un jardin, une jeune fille onduleuse, une urne de vin, mon désir et mon amertume : voilà mon Paradis et mon Enfer. Mais, qui a parcouru le Ciel et l’Enfer ? Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
Aussi rapides que l’eau du fleuve ou le vent du désert, nos jours s’enfuient. Deux jours, cependant, me laissent indifférent : celui qui est parti hier et celui qui arrivera demain. Omar Khayyam (1048-1131)
La seconde poétique
L’aurore a comblé de roses la coupe du ciel. Dans l’air de cristal s’égoutte le chant du dernier rossignol. L’odeur du vin est plus légère. Dire qu’en ce moment des insensés rêvent de gloire, d’honneurs ! Que ta chevelure est soyeuse, ma bien-aimée ! Omar Khayyam (1048-1131)
Aujourd’hui Chandeleur
Faites des crêpes et admirer une dernière fois les crèches. La crèche de Notre Dame des Doms à Avignon nous montrent de grands santons datant du XIX° dans la chapelle des Spiefami à l’entrée de l’église.